l'avenir de l'homme

L'homme a surmonté le monde avec son intelligence mais la puissance de l'âme est infiniment supérieure au mental le plus brillant.
Les nouveaux êtres établiront la vraie paix et l'harmonie dans le monde, ils irradieront une présence divine, manifesteront le pouvoir de vérité ainsi tout ce qui est faux et pervers disparaitra graduellement de la terre.
Ils sont des amis fiables et ne convoitent ni richesses ni biens.

Même l'homme le plus vil porte le Seigneur dans le centre de son cœur secret.
Les gens connaissent rarement une paix et un bonheur durables, ils sont constamment harassés par une multitude de soucis et par l'insécurité.
La lumière supramentale présente dans l'atmosphère de la terre mais invisible éclairera l'homme de l'intérieur et libérera les éléments psychiques dans sa nature.

****

Inconnue de lui, une grande Divinité veille sur la vie de l’homme. Elle habite son cœur mystique et attend l'heure propice en silence. L'homme physique périssable porte en lui son vrai moi divin immortel. Au fur et à mesure que son moi, son âme intérieure immortelle grandit, la paroi entre son être physique animal fruste et la Divinité secrète s'amincit et la lumière intérieure commence à inonder sa vie. Il n'est plus tout le temps un jouet, un bateau en dérive hors contrôle. L'éternité envahit son existence entière, l'homme naturel animal, le penseur, le rêveur, l'idéaliste impuissant, les ailes cassées, coupées, subit une métamorphose longue, difficile et progressive mais ravissante. Les horizons qui l'enfermaient dans cet univers matériel s'évanouissent en le projetant dans une immensité de félicité lumineuse. L'animal primordial meurt lentement et renaît comme un dieu, un serviteur fidèle, puissant, joyeux, soumis à la Divinité suprême. Tout l'être devient un seul bloc, monolithique, mû par une seule volonté. Une harmonie céleste enlève toute dissonance, crée une concordance sublime.

L'homme divin naissant toujours paisible, son regard toujours fixé sur le Divin, prend la place qui lui est destinée dans la Symphonie universelle dirigée par la Mère. L'homme n'est pas condamné à perpétuité, il est un dieu en germe.

********

Niranjan Guha Roy