Motherland
Jan/31/05
Dans la vie il y a souvent une confusion. On ne sait pas ce qu’on doit faire ni où on doit aller, Mais un jour l’océan agité devient calme, large, lumineux et joyeux, sa surface est comme un miroir reflétant l’Infini du miracle de Dieu, Son drame éternel,, Son existence miraculeuse, insondable inconcevable. Il n’y a plus aucun heurt ni confusion. Je Le vois, Le rencontre partout, dans tout. Il n’y a aucun besoin d’aller autre part.
Mon corps est trop faible et fragile pour contenir et abriter cette Grandeur. Il s’enfonce dans la transe, devient immobile. Il a la paix et aucune souffrance mais n’a plus un gramme d’énergie pour se déplacer ou agir. Combien de temps cet état durera est difficile à voir.
Mais ma conscience est claire comme la lumière du jour. Il n’y a aucune confusion au contraire, à sa place il y a un vaste amour universel sans division. Partout je vois le Divin en tout, dans tout Se jouant des plaisanteries et des jeux à Lui même. En devenant moins Il ne perd pas Son état Divin.
Tout est Lui; tous les corps sont faits de la substance éternelle divine – le Brahman, le miel, le nectar. Il n’y a plus de choix personnel, rien à réaliser sauf d’être constamment avec la Mère et cela Elle me l’a accordé entièrement.
Mon histoire se termine ici.
Parfois je voudrais être entouré par les êtres qui aiment et sont consacrés à la Mère et Sri Aurobindo. C’est le seul désir qui me reste.
Niranjan Guha Roy Janvier 2005