Quand Tu es avec moi,

Douce Mère
Quand Tu es avec moi,
Ta douceur s’infiltre dans les recoins obscurs de mon cœur,Lire la suite


Soyons guidé seulement par la lumière intérieure - Let us be guided only by the inward light

Prière à mon âme

 

Monte, monte, mon âme
Plus haut, plus haut et encore plus hautLire la suite


Retourner à la Source

La vraie tristesse est la tristesse de séparation. On veut retourner à la Source, mais on ne sait pas comment. C'est comme une mémoire, un vague souvenir, on entend un appel et tout ce que l'on fait est alors en réponse à cet appel irrésistible. Le yoga de Sri Aurobindo peut être suivi par ceux qui ont tout vu, tout eu de la vie humaine. Comme si pour eux, l'aventure humaine est définitivement terminée. Ils peuvent se jeter dans l'aventure de l'avenir que nous pouvons vraiment appeler l'aventure de l'incarnation de l'Esprit dans la matière. C'est une aventure dans la joie de la découverte. On doit devenir silencieux,et apaiser les luttes intérieures, reconnaître l' animal en soi même, et découvrir dans le cœur secret, le plexus solaire, la source de la beauté divine, joie, pureté, liberté. La Voix du guide, l'ami, du père, mère, maître semble d'abord venir de très loin, mais plus on est attentif, plus on aspire à l'écouter et lui obéir, plus elle devient claire, intime, proche, et on commence à percevoir la Personne, Il ou Elle qui parle... C'est l'Infini... l'Éternel qui nous attire, qui entre furtivement dans notre vie. Peu à peu, le contenu de l'Infini lui-même nous remplit... La paix, la joie, l'infini lui-même, sans barrières, sans limites de temps et d'espace... Le mortel découvre son immortalité dans l'Esprit. C'est le chemin que la Mère et le Sri Aurobindo ont tracé pour nous. Dans l'évolution terrestre, le temps est venu, le moment est propice. Après des millénaires de lutte, d'inquiétude et de recherches frénétiques, l'homme est sur le seuil d'une merveilleuse vie.

Les façons d'atteindre l'Infini sont infinies. Donnons nous avec la confiance d'un enfant à l'Éternel. L’Éternel qui s'incarne de temps en temps sur la scène terrestre. Donnons nous avec amour, à "Cela", la Source, la Mère, notre vie sera alors accomplie. Le grand mystère pénétrera en nous et tout autour de nous nous sentirons ce mystère insondable mais si intime. Un simple collier de perles de plastique nous mettra en contact avec le merveilleux abîme du mystère, car lui aussi est l'incarnation momentanée de l'Éternel. "La Folie Divine" nous possédera.
Regardons autour de nous, rien n'était là, rien ne restera comme il est. Tout change, mais qui change ? Derrière tout se trouve le corps de l'Infini, l'Éternel, la conscience suprême, l'océan avec ses changements perpétuels, ses vagues bruyantes, lumineuses.
Une fois qu'on a senti l'Infini, sa Présence propice se chargera de nous et de notre avenir.

*****

Niranjan Guha Roy 1975


Le Yoga de Sri Aurobindo est une révolution

La synthèse des yogas est une merveilleux compagnon pour la vie toute entière. On y trouve presque tout ce qui est connecté au yoga de la Mère et de Sri Aurobindo. Un jour les générations à venir reconnaitront l’anglais le plus beau et le plus puissant jamais écrit. Savitri est l’histoire épique de l’âme qui aspire pas à pas s’élevant pas à pas vers la divinité. C’est l’histoire du Divin lui même descendu sur la terre en deux corps pour élever la race humaine. D’une manière symbolique l’histoire de Savitri et Satyavan est l’histoire de la naissance de l’Éternel dans le temps en deux pouvoirs ouvrant les cieux fermés à la conscience supramentale pour l’évolution de la terre, accomplissant ainsi la promesse faite il y a des ages d’un royaume divin sur terre.
Bien avant que l’être supramental ne se manifeste dans un corps supramental il y aura un grand nombre d’êtres qui apparaitront sur terre avec des mutations spirituelles plus ou moins avancées. En ce moment ce qui est possible est la transformation graduelle du mental en un instrument de lumière et de conscience, ainsi que la transformation de notre être vital en un instrument de la conscience divine et la transformation de l’être physique subtil en un instrument de lumière, la transformation de certain pouvoirs occultes et fonctions de notre corps physique. Mais la pénétration de la force plus haute reçoit une très grande résistance des instruments plus bas.
Au fur et à mesure que cette force descend dans les petites les plus matérielles, notre corps, les difficultés dues aux incapacités inhérentes, l’apathie, la résistance augmentent presque dans une progression géométrique. La descente des forces spirituelles libère tout ce qui est caché sous le mental, vital et le contrôle psychologique, tout ce qui est couvert, subconscient et inconscient. A tout moment le désastre peut arriver si l’âme, l'être psychique, n’est pas entièrement développé et n’est pas devenu le leader du yoga et de notre être, le prêtre du sacrifice. Sous la tension et la pression des forces spirituelles descendantes, même si les pires catastrophes dans le mental et le vital sont évitées, la pression et la douleur dans le corps est parfois presque intolérable. C’est pourquoi la Mère et Sri Aurobindo ont insisté sur la paix dans les cellules même du corps. La paix augmente la réceptivité du corps et de l'être tout entier
Nos Rishis des Vedas connaissait cet aspect du yoga et en leur langage l’exprimèrent ainsi” un vase non cuit ne peut pas contenir le Soma divin et il se casse invariablement”. Ce corps humain est vraiment très faible, fragile, on peut dire que c’est vraiment essayer de mettre le pouvoir d’une locomotive dans un jouet. Notre être et notre corps doivent s’habituer lentement aux assauts, aux tempêtes et aux ouragans de la flamme divine. Nous sommes ainsi constitués que même une touche de paix rend le vital agité. Quand il n’y a plus de pensées dans notre mental, cela nous alarme et si nous sentons pour un moment l’absence de désir, nous attribuons cet état à une anormalité ou maladie. Donc le pouvoir doit travailler lentement sur une longue période afin de nous accoutumer aux états d’une conscience plus hautes. Les centres s’ouvrent un par un jusqu’à ce que tous les centres de la tête au pieds soient ouverts et actifs. Le pouvoir travaille dans un centre ou dans un autre ou dans plusieurs selon les besoins de la transformation. Le pouvoir travaille pour ouvrir la conscience à l’influence divine et en même temps pour augmenter la réceptivité des éléments les plus bas de notre être. C’est un procédé long et difficile.
Ce yoga est une révolution comprimant le travail de siècles et de siècles dans quelques années, dans une vie. Nous allons à une allure vertigineuse, sur la voie royale de la destinée spirituelle. Le manque de vigilance, le refus de collaboration peuvent être la cause d’un désastre à tout moment. C’est pourquoi dans ce yoga nous devons être vraiment sérieux et sincères. La volonté de se soumettre à une guidance plus élevée est le signe qu’on est prêt pour cette difficile aventure spirituelle. Plus nous nous donnons avec sincérité, plus nous recevons de la force divine. Notre sincérité est la meilleure protection qui nous sauvegardera de tout faux pas. Nous rencontrons dans le monde ceux que nous cherchons, nous y voyons ce que nous sommes capables de voir, nous achevons ce que nous voulons vraiment achever. Ainsi si c’est notre aspiration sincère d’être en union avec le Divin, de vivre en Sa présence et d’être ses instruments alors le Divin à chaque pas sera avec nous préparant les circonstances pour la réussite de notre aspiration. Plus notre mental deviendra calme, plus il recevra d’intuitions des régions supérieures de pensées et de lumière. Au début elle nous sembleront étrangères, presque sans de relation avec nos pensées et idées habituelles. Elles apportent avec elles une vibration totalement différente à celle que nous connaissons . Elles ont un sens différent de dimensions . On ne doit être ni effrayé ni perturbé. Comme notre conscience s'approfondira, notre sensation de temps et de dimensions s’élargira à l’infini. Tout a été là tout le temps, ce qui est passé ou futur. Tout est là tout le temps. La manifestation est un dévoilement progressif dans le temps et l’espace matériel.
*****

Niranjan Guha Roy 1977


La Paix immuable

La chose la plus recherchée dans le monde et en même temps la plus rejetée par les hommes est la paix. Quand elle est là, les hommes et les femmes s’ennuient. Quand elle est absente ils se plaignent. Mais la paix est toujours là, comme l’air que nous respirons. Elle est toujours accessible et peut devenir permanente dans notre conscience, dans notre être. Elle est la présence du Divin, de l’Esprit, un aspect tangible du Créateur suprême. Elle est accessible, présente dans le corps, dans le domaine vital de la vie, dans le mental et dans l’âme. Les arbres et les plantes, les pierres, la mer ou la matière juste vitalisée émanent une grande paix. C’est pourquoi ceux qui recherchent la paix se retirent souvent dans des endroits déserts. Les explorateurs qui ont été au pôle nord, ou au sommets des montagnes, les marins perdus dans l’immensité de l’océan, les voyageurs se reposant la nuit dans les déserts, même les cosmonautes loin de ce monde, sans pour autant être spirituels, ont souvent senti une grande paix, une paix vivante qui les pénètre et leur apporte un bonheur ineffable. On peut trouver une paix vivante dans la foret, spécialement dans des arbres géants, on peut sentir la paix dans leur sève même.

C’est avec l’éveil progressif de la vie que commence le tourment. L’éveil de la vie est en même temps celui du désir, du feu qui peut être apaisé juste pour un moment. Avec les animaux les plus évolués nous voyons une alternance entre paix et perturbation. Un lion qui chasse n’est pas paisible, un tigre qui se bat pour une femelle est la violence incarnée. Un lion bien repus est une image de paix. Les animaux ont la capacité naturelle d’etre vraiment paisibles quand leur besoins primordiaux sont satisfaits.
Même les hommes des tribus primitives ont une entrée dans une profonde paix. Chez eux, le mental, le tyran suprême, le tourmenteur est à peine né encore. La réelle torture de l’homme commence avec l’éveil de l’être mental quand il mangea “la pomme de la connaissance”. Avec l’éveil des idées de ce qui est bien ou mal, vrai ou pas vrai, de ce qu’il doit avoir, de ses droits, ses besoins et demandes, ses caprices, ces espoirs et aspirations, il est exilé du paradis. La paix est partie. La vraie raison? Il est victime de ses propres pensées, de sa propre vision du monde. Il est lui même le lieu d’une immense contradiction incessante et à chaque pas il est en contradiction avec le monde qui l’entoure. Sa recherche de la paix a commencé il y a bien des ages. Les sages nous ont révélé comment l’obtenir. Le Bouddha nous a montré que pas l’abolition des désirs, on peut arriver à une paix absolue. Bien avant lui il y a eu des sages qui recommandaient la pratique du détachement. Nous devons essayer de percevoir les choses à travers le témoin qui existe réellement en nous. Pour beaucoup de choses nous sommes vraiment des témoins mais pour ce qui nous touche personnellement, il est difficile d’être paisible, un témoin inébranlable. C’est le premier pas. On doit pratiquer la discipline de devenir un témoin. C’est la clé de la spiritualité indienne. Puis graduellement on découvrira que le témoin a le pouvoir apaiser, de calmer même les plus violents assauts des impulsions vitales et peut même apaiser les souffrances physiques. Le témoin peut calmer le mental assez facilement. C’est pourquoi les intellectuels désintéressés sentent une paix en eux. Mais il y a des degrés, des intensités, même des différentes substances de la paix.
En résumé. L’abolition des désirs, au moins un contrôle lumineux des désirs, un détachement progressif et la découverte du témoin en nous sont des moyens à notre disposition.
Mais il y a un autre moyen tout puissant, souverain, infaillible qui est la prière. Si nous pouvons nous abandonner dans les mains du Seigneur, de la Mère Divine, du Créateur divin, du Mystère de cette invisible Personnalité dans un mouvement d’humilité, de supplication, avec quelques mots spontanés d’un enfant’” Aide moi, soutien moi, protège moi, donne moi la paix” alors le miracle se fait. Le grand mystère ne refuse jamais ses bénédictions et amour même a l’être le plus faible, misérable, déshérité du monde.Il nous enveloppe de sa paix qui est un bonheur indescriptible. Prier comme un enfant, ouvrir son cœur, exprimer ses tourments, souffrances, simplement, s’approcher de lui avec la confiance du chien fidèle. Alors il prend soin de son enfant qui ne se sentira plus jamais seul. La paix sera avec lui. La paix lui apportera une grande compréhension. La paix contient la lumière en elle. Dans la paix on comprend infiniment mieux. La paix apporte un repos bénéfique. En même temps, la paix nous libérera de ce que la spiritualité indienne appelle le recul, la peur, la honte, la haine etc. Elle abolira intérieurement, psychologiquement le sens de séparation des autres. Nous sentirons profondément à l’intérieur de nous une unité avec tous les êtres, toute la création, comme si tout devient soi même, tout est une paix infinie. Si nous devenons plus vaste, si nous pouvons prier pour la paix, pour toute la terre, si nous pouvons être impersonnels, nous serons capables de sentir la paix partout, dans chaque chose, la seule réalité, la base de l’existence.
Que la paix apaise les désirs aveugles et la violence et soulage les souffrances. Paix pour chacun et pour toute la terre . Dans cette paix nous pouvons sentir l’Être suprême, le bonheur durable au dessus de tout conflit et contradiction, la paix immuable.

******
Niranjan Guha Roy


La Poussière mystérieuse

Une feuille sèche, hier elle était vivante, aujourd’hui,elle est morte. Dans une semaine elle sera de la poussière et nourriture pour de jeunes plantes. Elle va réapparaitre comme une fleur ou un fruit. Elle sera transformée dans les yeux du poète. Chaque graine contient un arbre mystérieux dont les branches cache les symphonies de Beethoven. Qu’est ce que l’homme si ce n’est une graine parmi les graines, nourri par la poussière, par la terre, ses rêves sont contenus dans les pétales de rose, dans le parfum du jasmin, dans les feuilles vertes d’une laitue Quelle merveilleuse substance cette poussière! Il a été dit” De la poussière tu es venu et à la poussière tu retourneras” Comme c’est vrai et comme c’est merveilleux.! Cette poussière mystérieuse des étoiles contient toute l’éternité emprisonnée dans une transe magique. Les corps lumineux des dieux sont faits de cette mystérieuse poussière qui contient tout et devient tout. Mais y a t’il de la poussière vraiment? Ne serait ce pas plutôt la substance même du Mystère infini, éternel que nous appelons Dieu? Où est la mort, une ombre vivante se change dans un sommeil sans rêve de lumière d’étoiles
Que suis je? Un rêve flottant dans une rivière à minuit! Suis je un échec? Comment cela se pourrait il? Quand je suis la profonde satisfaction des rochers qui aspirent à avoir un corps, un mental et un cœur et la capacité d’aimer et de haïr, de sentir et d’ être Tout autour de moi il y a une mystérieuse substance merveilleuse, sans forme ni nom, contenant tout. Tout ce qui a été avant est là comme les refrains d’une musique fascinante entendue il y a des ages. Tout ce qui est ici en ce moment est une explosion de beauté cachée et de ravissement et tout le futur est visiblement caché dans un arbre comme le bouton, la fleur le fruit pas encore nés. Chaque grain de poussière me contient à l’infini. Je suis ce visage, ces bras merveilleux des danseurs, ce vieil homme sénile avec sa raison dispersée à tous vents, cette déesse magnifique, je suis ce grain de sable infiniment pareil à tous les autres grains de sable. Mon corps s’écroule, mon âme est fragmentée comme la lune sur la surface agitée du lac. Je suis, je n’existe pas et vous non plus, ni lui, elle ni personne. Nous sommes des rêves vivants, des symboles visionnaires issus de la poussière d’étoiles, de cette substance sans nom qui est la base de tous les univers en existence ou à venir. Nos enfers, nos cieux, nos passions et aspirations sont à jamais contenus en sécurité dans la magique enveloppe d’un grain de sable.                                                                                                                                                                                  Une feuille sèche tombe en poussière,puis apparait dans l’iris du poète visionnaire explorant les profondeurs de l’éternité et de l’infinité.


Toujours le même Seigneur

Chaque être dans la manifestation
Est le Seigneur Lui-même
Qui a pris telle allure, tel rôle
Pour goûter la félicité de l’Existence.

Ma maison est petite
Mais mon cœur est grand comme l’univers, même plus
Je reçois tous les êtres qui passent sur la scène,
Jouent un rôle et disparaissent dans le fond du temps.

Ma maison est petite
Mais mon cœur est plus grand que l’univers
Qui reçoit tous les êtres quels qu’ils soient,
Car chacun est mon Seigneur
Qui déguisé ou portant des robes flamboyantes
Mais au-dedans c’est toujours mon Seigneur,
Félicité incarnée, toujours le même quel que soit
Son rôle, sa robe, son action, son visage et son corps.

Sois le bienvenu
Dans mon cœur sans murs ni frontières,
Sois le bienvenu.

Ma maison est petite,
Comme je voudrais tout le monde chez moi !
Mais ce n’est pas possible,
Comment loger ces acteurs incalculables
Et différents les uns des autres,
Chacun jouant le rôle de son choix.
Mais mon Seigneur bienvenu,
 Tu transperces tous les déguisements
Pour lancer un sourire bienveillant à mon âme enchantée.

Ma maison est petite
Mais mon cœur est plus grand que l’univers.
Je ne peux pas loger tout le monde,
Les acteurs incalculables, Tes formes énigmatiques,
Toujours plus différentes, plus fascinantes

Ma maison est petite

Mais mon cœur est grand, plus grand que l’univers.
Je ne peux pas les loger tous chez moi,
Alors j’ai pris une toile, des brosses et des couleurs,
J’ai dessiné Ton visage souriant qui me plait
Et j’ai installé la toile sur l’autel dans ma petite maison,
Ainsi Tu es présent toujours chez moi.

Toutes les formes incalculables,
Tous les drames sont comprimés
Dans un sourire ravissant, et des yeux profonds
Par où on peut plonger dans l’éternité sans forme
Et presque toucher le corps merveilleux de Ton Mystère.

Pourtant, Tu es là, sur mon autel dans un tableau
Avec un sourire qui me ravit à chaque instant.
Chaque fois que je vois Ton visage mobile,
Aux mille et mille nuances,
Chacune me rappelle Ta douceur, Ta gentillesse,
Ta noblesse, Ton amour sans borne,
Les épopées interminables séduisantes.

Mon cœur ne se fatigue jamais.
Tu l’as rempli de Ta douceur souriante,
Apaisante de l’Eternité.

***********

                                                                                                    2005


Qu'est ce que la Vie Spirituelle.

Qu'est ce que la Vie Spirituelle.

Dans la vie ordinaire finalement nous ne savons pas comment nous sommes nés, nous ne savons non plus qui nous sommes, ni ce que nous devons faire dans la vie. Nous venons de quelque part ou simplement nous naissons dans une famille, dans un pays, dans une religion ou dans un système, nous grandissons et suivons plus ou moins un modèle de vie semblable à celui des autres, nous espérons, luttons, échouons, réussissons et aimons, avons des amis, des familles ou des aventures, courons des dangers et un jour nous mourons, sommes tués ou simplement sommes effacés de cette existence terrestre. Nos yeux sont fixés sur ce monde matériel, ses événements, circonstances, mouvements, progrès, changement et révolution. Au mieux notre préoccupation est au sujet du bien être matériel et si nous regardons un peu l'avenir nous imaginons un monde de confort extrême où tout est disponible à volonté. Lire la suite


The Mother Divine is the great Healer

Méditation

Il y a un Être, une existence, un mouvement, une volonté.

L’Être dans sa totalité est la Conscience absolue, Force et Félicité.
L’univers matériel est le même Être intériorisé, oublieux de soi, absorbé en lui même.
Le voyage est de l’Être absorbé en lui même dans l’existence matérielle à l’Être de conscience absolue par une manifestation de conscience graduelle et progressive.

Nous allons de l’ignorance de notre identité à la conscience absolue.
Nous allons de la conscience infinitésimale à la conscience infinie indivisible.
Nous allons de la conscience limitée, divisée, séparée à la conscience infinie, éternelle, une et unique.
Toute limitation est souffrance, mensonge, mort et déni de la Félicité inaltérable
L’homme en tant que race est le plus haut point atteint dans le temps par l’univers matériel en termes de conscience qui est l’Esprit universel ou l’Absolu caché dans la matière. La matière aussi est une forme ascendante de l’inconscience ou le Soi absolu absorbé et intériorisé Mais l’homme vit dans le mental qui est une conscience limitée, oublieux de son identité originelle avec sa source et les autres. L’homme tant qu’il demeure homme dans la conscience mentale ne peut pas être libre de mensonge, mort, souffrance, incertitude, conflit et division. Quand l’homme découvre son identité avec le Transcendant et l’Absolu, il découvre en même temps la seule existence, la volonté unique, le seul mouvement. Il découvre son identité avec l’univers et avec tous les autres êtres
Il découvre qu’à chaque instant l’Etre universel et la transformation totale marche vers une plus grande lumière, conscience, pouvoir et joie. Rien ni personne ne peut intervenir ou faire dévier l’Etre universel de son voyage prescrit

A chaque instant pour chaque élément dans l’univers quelque soit son apparence, c’est le meilleur qui arrive, individuellement, collectivement, d’une manière globale.
L’univers en tant que tout progresse des ténèbres vers la lumière absolue, de la souffrance et la mort à la félicité immortelle de l’existence.
Dans ce mouvement universel il n’y a pas d’action de la chance, pas d’erreur, pas de déviation dans le sens absolu.

Le Divin Lui-même devient conscient dans quelques êtres humains qui formeront le nucleus de la race divine qui habitera la terre.
L’aspiration est la présence du Divin qui émerge
La soumission est le chemin et le voyage
La perfection de la soumission est le yoga de la Mère et de Sri Aurobindo
Voir, savoir, sentir et accepter que tout ce que le Divin fait pour nous et le monde est le meilleur sous les circonstances universelles du moment, est le cœur de la soumission. Une âme et un être soumis est l’instrument le plus puissant pour la manifestation du Divin sur terre
Une soumission confiante et toujours plus grande à Mahashakti, la Force du transcendant est la clef, le passeport, le voyage magnifique et la consommation suprême du yoga
*****


Au sujet de la transformation

La conscience humaine doit être sublimée, transformée et remplacée par la conscience spirituelle et divine. La souffrance est un attribut intrinsèque inséparable et  substance même de la conscience humaine normale. C'est-à-dire que tant que nous sommes humains avec la conscience humaine, la souffrance est inévitable. Le vrai bonheur,l’ananda, est un attribut, un principe dynamique intrinsèque et substance de la conscience spirituelle divine.Lire la suite