Nous sommes les enfants d’une évolution dans l’ignorance et les cellules mêmes de notre corps contiennent des éléments qui s’insurgent violemment contre tout changement ou transformation que notre âme peut exiger d’elles. La vérité est un intrus, un invité inopportun, un étranger dangereux dans un pays entièrement dominé par le mensonge. Notre conscience est le champ d’une bataille. Personne n’est épargné. Chacun d’entre nous doit faire face à l’attaque maximale que nous sommes capables de supporter. Mais il ne faut pas avoir peur des difficultés mais les accueillir parce qu’elles donnent de la force à notre âme et nous apportent constamment la joie de la victoire.
La Mère et Sri Aurobindo ont ouverts devant nous la vision d’une nouvelle création, la certitude d’une vie divine sur terre pour laquelle aucun prix n’est trop grand à payer. La bataille est engagée et sera gagnée une fois pour toutes par la grâce divine.
Il y a un Amour qui nous soutient dans notre effort, déverse dans nos cœurs la chaleur tendre de la Mère quand nous nous tournons vers lui et qui transforme magiquement notre morne existence en un chant de félicité.
Pour faire le travail divin, il faut aussi devenir cet amour, cette grâce. Le cœur doit être le guide, devenir le prêtre du sacrifice, le conseiller dans chaque action. Le cœur doit devenir une immense Cathédrale avec sa porte toujours grande ouverte
Nous devons devenir purs, purs, toujours plus purs jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien d’autre dans notre conscience que le Divin, la Mère, Son Amour et Grâce.
Quand nous ne verrons, ne percevrons rien d’autre que la constante Présence de cette réalité divine inexprimable et mystérieuse alors seulement notre vie sera vraiment accomplie, alors seulement nous deviendrons vraiment aptes pour le travail Divin.
Comme l’eau cristalline surgit d’une fontaine profonde, une nouvelle création sortira joyeusement de notre âme.
La Mère est avec nous à l’intérieur, à l’extérieur, partout avec Son Amour.
Om Anandamayi, Chaitanyamayi, Satyamayi parame.
Niranjan Guha Roy