Qui ne Te discerne pas, ne sent pas Ta présence compacte
Dans l’obscurité épaisse du Vide, dans le Néant, dans le Zéro est encore aveugle,
Cherche l’eau au milieu de l’océan.

Quel jeu merveilleux! Le pot cherche le secret du Potier!
Un petit jouet mécanique tente se saisir l’essence sublime de la musique.!
Pourtant le petit jouet n’est pas impertinent,
Ton omnipuissance, en cachette, soutient son élan admirable.
Un jour l’écran épais entre la création et le Créateur disparaîtra
Dans l’union passionnante du Chanteur avec sa voix.

Quand tout devient ardent, brillant, multicolore et chaud,
Alors tout est une conflagration sans borne en dehors de toute contestation:
Une seule vibration : le Divin

Alors toutes les divisions artificielles douloureuses sont brûlées,
Notre conscience myope et arrogante, trop sure d’elle même est guérie.

Alors la Présence Divine indivisible se manifeste en millions de foyers.

Quand elle grandit dans l’âme, il n’y a plus d’ombre, nulle part de ténèbres,
Tout est clair dans un éblouissement. On la voit partout.
On reconnaît en tous ce “Quelque chose” qui ne peut se définir
Mais qui remplit les yeux de larmes,
Qui serre la gorge, qui crée une émeute dans le cœur

Ainsi le monde retrouve sa félicité sereine, sans mélange.

N.Guha Roy