Ami de l’âme qui aspire, je lui prête mes ailes pour voler vers le but. S'il reste trop longtemps dans un oasis, J'assèche la fontaine et les feuilles vertes, Je ne lui laisse aucun repos, Le pousse avec des éclairs et de la foudre, J'allume en son cœur une frénésie divine, Ainsi il ne peut plus s'endormir. Quand on m'invoque, Des siècles sont comprimés dans une seule vie vertigineuse. O héro adorateur de la Grande Mère, Saute dans lez brasier d'amour en fusion Jusqu'à ce que tout soit transformé en or.