Insouciant de l’avenir et de ses gloires,
Mort à hier et à la souvenance illusoire,
L’Instant suspendu entre deux éternités
Se détache sur un fond doré, enchanté.

Il s’amuse en écartant un pan du Mystère
A surprendre l’incroyable lumière
Qui vit au cœur des calices transparents.
Le monde et le Divin ne sont pas différents.

Jaillit l’élan vermeil de la divine Aurore
Qui diffuse des ondes de Félicité
Et demain commence à éclore.

***

N.Guha Roy